lundi 12 août 2013

Compte rendu de la réunion du 31 août 2012 au Ministère de l Ecologie

Après un rappel de la situation dans laquelle se trouve Boyardville suite à l'application des directives de l'administration et à la gestion de l'après Xynthia, nous avons pu balayer dans le détail tous les problèmes soulevés par l'application de la doctrine de l'état.

Etaient présents :

Pour l'Etat et le gouvernement

- Mme Marie Renne, conseillère risques et milieux naturels auprès de Mme Batho Ministre de l'écologie.
- Mme Levrault, directrice à la direction générale de la prévention des risques
- M. Poupel, chef de bureau de l'action territoriale à la direction générale de la prévention des risques

Pour les élus locaux

- M. Dudrouillet, attaché parlementaire de M. Quentin
- M. Moquay, Président de la Com. Com. D'Oleron
- M. Proust, Maire de ST Georges
- M. Malbault, conseiller de ST Georges

Pour l'A.S.S.B.

- M. Olivier Schmit, Président
- M. Henri Gomes, Vice-président
- M. Jacques Jézéquel, Trésorier
- M.Charles Baranez, Conseiller juridique

Après un rappel de la situation dans laquelle se trouve Boyardville suite à l'application des directives de l'administration et à la gestion de l'après Xynthia, nous avons pu balayer dans le détail tous les problèmes soulevés par l'application de la doctrine de l'état.

Pendant plus de deux heures où tous les participants ont pu s'exprimer, ont été évoqué :
- le manque de cohérence des services de l'état, la précipitation avec laquelle ont été prises les décisions poste Xynthia.
- La situation géographique de Boyardville protégé des vagues déferlantes et refuge pour les marins lors des tempêtes.
- Le problème des protections et leur efficacité.
- La définition des cuvettes toujours présente dans le langage de l'administration.
- La différence de traitement constaté entre Ré, Oléron, les Boucholeurs, Chatelaillon.
- La référence du nivellement, seuil ou plancher, qui demande à être précisée.
- Le manque de directive technique permettant la construction d'un refuge acceptable par l'administration.
- La différence de traitement faite entre les permis de construire acceptés avant Xynthia , juste après Xynthia et aujourd'hui.
- L'augmentation de population résultant de l'ajout d'un étage.
- Les éléments permettant la mise en sécurité des personnes à l'intérieur des maisons et le contrôle des dispositifs préconisés.

Nous avons rappelé la mise en place, à Boyardville, des dispositifs de protections: sirène, plan de sécurité et d'évacuation (P.C.S.), P.A.P.I .
Un vif échange a concerné le volet juridique lié aux achats à l'amiable des propriétés sinistrées et le respect de la loi Barnier. Il a été demandé à plusieurs reprises pourquoi le comparatif coût protections/coût expropriation n'avait pas été réalisé avant de lancer les opérations de rachat.
Le devenir des maisons achetées par l'état et particulièrement de celles classées ou emblématiques, a permis d'aborder les conséquences de leurs éventuelles destructions.

Le cabinet du ministre va demander aux services de l'état et à Madame la Préfète un état des lieux sur les maisons encore concernées par une éventuelle procédure d'expropriation, afin de préciser si des travaux y ont été réalisés avec ou sans permis de construire, ou si des demandes de permis sont en cours.

La conseillère auprès du Ministre s'est engagée à répondre à nos questions dans un délai d'un mois environ.
Elle nous a été rappelé que sa priorité reste la mise en sécurité des personnes, que la doctrine de l'état doit être cohérente, équitable et objective et que les décisions prises respecteront ces principes.

Le principe d'une mission diligentée par les services de l'Etat a été arrêté afin de vérifier sur place la cohérence des décisions prises concernant les maisons qui restent touchées par une éventuelle expropriation.
Les résultats de cet examen devraient être présentés à l'occasion d'une prochaine réunion.

le Président
Olivier Schmit

vendredi 9 août 2013

Ils n'iront pas sur le pont

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le 09/08/2013
Ecrit par Florence Guilhem

L'association de sauvegarde des sites de Boyardville avait menacé d'investir le pont le week-end du 15 août. Elle vient de reporter son action. Explication
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mardi 6 août 2013

Communiqué du 06 Août 2013

Le conseil d’administration de l’A.S.S.B. c’est réuni mardi 6 Août, à l’ordre du jour, l’étude des actions à mener face à l’inertie des services de l’état. Le députe maire de Royan Didier Quentin ayant eu confirmation le 02 août 2013 que le ministère de l’écologie recevra l’association en septembre, les membres présents ont décidé à l’unanimité de reporter les actions envisagées et d’attendre les résultats de la prochaine réunion avant toute nouvelle décision. Nous restons vigilants et attendons confirmation de la date de notre entrevue avec l’administration.

 Le Président Olivier Schmit

vendredi 2 août 2013

le PAPI d'Oléron se fait attendre : la faute à qui?

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le 02/08/2013
Ecrit par Florence Guilhem
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Les travaux programmés dans le cadre du Programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) de l’île d’Oléron n’ont toujours pas commencé. À Boyardville, ce sont 7,33 millions de travaux qui sont prévus.

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Les sinistrés de Boyardville se rebiffent contre l'état

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le 02/08/2013
Ecrit par Florence Guilhem
Après trois ans et demi d’échanges avec les services de l’État et de propositions, l’Association pour la sauvegarde du site de Boyardville a décidé, en assemblée générale, le 28 juillet dernier, de changer sa stratégie. Après le dialogue, l’heure de l’action a sonné.

Ras-le-bol général des sinistrés de Xynthia, à Boyardville, face à un État inaudible.

Quand la méthode “douce” ne débouche sur rien, la méthode “forte” est le dernier recours. C’est ce virage à 1 80 ° que vient de prendre l’Association pour la sauvegarde des sites de Boyardville (ASSB), le 28 juillet dernier, lors de son assemblée générale, devant une bonne centaine de ses adhérents (417 à jour de leur cotisation, ndlr). L’association leur a en effet proposé d’organiser une marche silencieuse sur le pont de l’île d’Oléron, autour du week-end du 15 août.
"Jusque-là, l’association a toujours été soft dans ses démarches, précisait le président de l’ASSB, Olivier Schmit. Mais on ne voit toujours pas les protections de défense contre la mer se faire. On ne voit pas non plus les maisons achetées par l’État (40 à ce jour, ndlr) se déconstruire, ni aucun aménagement s’esquisser. Par ailleurs, Boyardville attend toujours la réponse du ministère de l’Écologie sur les 12 maisons et 5 appartements encore menacés par une expropriation. Comme cela ne va pas assez vite, nous vous proposons de manifester sur le pont d’Oléron lors d’un prochain week-end de grande affluence, comme celui du 15 août, par exemple.
Une fois la surprise passée, la plupart des adhérents se montraient enthousiastes et validaient la proposition. Une adhérente, Isabelle Baranez, faisait cependant remarquer que si la proposition était plus que tentante, une mobilisation sur le pont est illégale. Il faudra s’attendre à des arrestations et des gardes à vue.” Avant d’ajouter: “ Se faire entendre, oui, mais de façon légale, ce serait bien mieux ” . “ Nous sommes d’accord. Nous avons agi dans la légalité durant quarante mois, et cela n’a rien donné. Il nous faut maintenant obtenir du concret ”, répondait le président de l’ASSB. Pour contourner la difficulté, un adhérent proposait, lui, de tous se réunir sur le pont en vélo, et de le traverser dans les deux sens. Ralentis sement garanti, sans pour autant être dans une configuration de blocage du pont. L’ASSB décidait d’étudier cette piste, comme la date la plus opportune à arrêter. Affaire à suivre, donc. Il aura fallu trois ans et demi avant que l’ASSB ne se décide à intensifier son action. Petit retour en arrière. Depuis le passage de la tempête Xynthia, en février 2010, et la définition des zones de solidarité (ex-zones noires), l’association s’est évertuée à dialoguer avec l’État, en lui présentant des propositions pour sauver de la destruction les maisons et appatements menacés par une éventuelle expropriation, dans le respect de la doctrine nationale arrêtée. Si son combat a permis de restreindre le nombre de maisons vouées à être démolies (140 au départ), reste à ce jour 12 maisons et 5 appartements encore touchés par cette menace
Ce sont pour ces dernières propriétés que l’ASSB a repris son bâton de pèlerin afin de plaider son dossier auprès du ministre de l’Écologie d’alors, Delphine Batho, désignée après la victoire de François Hollande à la présidentielle de mai 2012. Une première réunion était fixée au ministère le 12 septembre 2012. Ce dernier promettait de dresser un état des lieux pour les maisons concernées. Aucune suite n’a jamais été donnée. Un deuxième round avait lieu au même ministère, le 24 janvier 2013
L’ASSB était alors accompagnée parle préfet de Charente-Maritime, Béatrice Abollivier, et le président de la Communauté de communes de l’île d’Oléron, Patrick Moquay. L’association présentait des propositions permettant aux derniers sinistrés de se mettre en sécurité, à leur frais. La directrice adjointe du cabinet de Delphine Batho s’engageait à communiquer, sous deux mois, les décisions de l’État. Silence radio à ce jour. 

  Les élus entrent dans la danse

L’association multiplie alors courriers et mails. En vain. Elle décide de faire entrer dans la danse les élus oléronais, à qui elle fait signer, en mai dernier, une lettre de soutien. Le député-maire de Royan, Didier Quentin, ainsi que le vice-président du Conseil général de Charente-Maritime, Jean-Paul Peyry, apposent également leur signature. Toujours rien. Le président du Conseil général, Dominique Bussereau, et les sénateurs Michel Doublet et Daniel Laurent, en font de même. Toujours rien.

Le 4 juillet, Didier Quentin envoyait un courrier au nouveau ministre de l’Écologie, Philippe Martin, désigné après l’éviction de Delphine Batho. Il semblerait que le député-maire ait obtenu que l’ASSB soit reçue en septembre, au ministère. Mais aucune confirmation de sa part n’est par venue à ce jour, à l’ASSB. En désespoir de cause, celle-ci vient de décider de changer sa stratégie, espérant que la médiatisation du dossier, grâce à la mobilisation sur le pont d’Oléron, changera la donne, tant au sujet des maisons et appartements sur lesquels pèse encore une menace d’expropriation que sur les travaux de défense àréaliser.
Article Ecrit par Florence Guilhem - Journal du Littoral du 02/08/2013