mercredi 4 décembre 2013

Boyardville : le tribunal de Poitiers déboute la préfecture

pdf Publié dans Le Littoral
le 29/11/2013
Ecrit par Florence Guilhem
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Le 17 octobre dernier, la préfecture de Charente-Maritime déposait une requête au tribunal administratif contre la commune de Saint-Georges, après que celle-ci ait accordé aux propriétaires d'une maison, submergée lors de la tempête Xynthia, la possibilité de surélever leur habitation pour construire une zone refuge. La préfecture a été déboutée par le juge des référés.

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vendredi 29 novembre 2013

Lettre envoyée le 25 Novembre 2013 au Ministère de l'écologie et du développement durable

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Le juge des référés ne soppose pas à la construction d'étages refuges a Boyardville

M. le Maire de St Georges à accepter une demande de travaux sur une maison située en zone de solidarité.
Ces travaux consistait à surélever une partie du bâtiment afin d’y réaliser un refuge permettant aux occupants de se mettre en sécurité lors de futur tempête type Xynthia.
Mme la préfète a demandé au juge de suspendre cette autorisation jusqu’à ce qu’il soit statué au fond sur la legalité de la décision du Maire de St George d’Oléron.
Vous trouverez ci‐dessous l’ordonnance rendu par le tribunal administratif de Poitier concernant cette demande.
Le président GOMES Henry
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mardi 22 octobre 2013

Information d'Henry Gomes, vice-président

Chers adhérents et amis,

Lors de l’assemblé générale de notre association du 21 septembre dernier à Boyardville, notre président Olivier Schmit a donné sa démission du poste de président et d’administrateur.

Le conseil d’administration de l’ASSB se réunira dimanche 27 octobre 2013 afin de choisir un nouvel administrateur, lorsque le bureau sera de nouveau au complet nous pourrons procéder à l’élection du nouveau président.

Dans l’intervalle de temps et depuis la démission d’Olivier Schmit, j’assure en tant que vice-président la présidence de l’ASSB.

Je demande aux personnes désirant faire partie du CA de l’ASSB de se faire connaitre rapidement en faisant acte de candidature, par mail à president@boyardville.com , par courrier « M. Henri Gomes 17 rue des fortines 17240 St Soulle » ou par tél au 0685234046.

Cordialement
Le vice-président
H Gomes.

vendredi 27 septembre 2013

L’obstiné de Boyard

Trois ans après la tempête, Olivier Schmit quitte la présidence de l’association de défense des sinistrés.

sud-ouest Publié dans Le Sud-Ouest
le 27/09/2013
Ecrit par
Agnès lanoëlle
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Samedi, Olivier Schmit (à droite) a quitté la présidence de l’Association pour la sauvegarde du site de Boyardville (ASSB) et a passé le relais à Henri Gomes. (photo A.L.)

Olivier Schmit quitte la présidence de l’Association pour la sauvegarde du site de Boyardville (ASSB) avec le sentiment du devoir accompli. Samedi dernier, il a réuni adhérents, amis et élus pour un pot de départ qui a mis un terme à quarante-trois mois de luttes acharnées pour défendre les intérêts des sinistrés de Xynthia. « Je considère que le job est fait », commente-t-il modestement. Pendant plus de trois ans, Olivier Schmit a incarné la bataille de Boyardville pour sauver 140 maisons de l’expropriation et l’avenir d’un village traumatisé autant par le raz-de-marée que par les décisions de l’État.

Disponibilité et distance Des nombreuses associations créées au lendemain de Xynthia, il est l’un des rares responsables à avoir résisté à l’inertie de l’administration, aux conflits, aux innombrables allers-retours entre l’île et Paris, aux espoirs déçus, bref à l’épuisement. Outre sa personnalité et ses qualités de diplomate, le président de l’ASSB avait un atout : sa maison n’a pas été noyée. Farouche habitant de Saint-Georges et marié à une enfant du pays installée depuis trois générations à Boyardville, cet ancien chef d’entreprise et champion de ski a été poussé par ses amis. « Olivier avait la disponibilité, la distance et l’intelligence. Nous autres sinistrés, nous n’aurions jamais trouvé la force. Moi, il m’a sauvé », confie un proche qui a beaucoup perdu pendant la tempête et reste toujours meurtri. Présent samedi, le député-maire Didier Quentin a salué « l’obstination » voire « l’entêtement » de l’ex-président. « À Boyardville, on ne renonce jamais. J’ai l’impression qu’ici vous avez mené une opération Jivaro. Le but n’était pas de couper des têtes mais de réduire le nombre de maisons », a résumé l’élu.

Quarante-trois mois plus tard, il ne reste « plus que » onze maisons et cinq appartements dans une copropriété dont le sort n’a pas été réglé. L’ASSB était encore à Paris, il y a deux semaines au ministère, pour défendre leurs dossiers. La nouvelle sous-préfète de Rochefort, Magalie Selles, était à Boyard la semaine dernière pour revoir au cas par cas chaque maison. Mais surtout s’imprégner du dossier, elle qui arrive de Saône-et-Loire…

Le président de l’ASSB a connu deux gouvernements et quatre ministres de l’écologie ! « Pendant trois ans, on n’a pas cessé de répéter. On s’est souvent retrouvé face à des gens qui ne connaissaient rien au dossier. On a été confronté à l’inertie de l’administration, à l’incompréhension, aux incohérences. Les services de l’État ont voulu nous faire rentrer dans la doctrine nationale alors que le dossier de Boyard était un cas à part. Ça a été très compliqué de se battre contre ça », confie Olivier Schmit. Pas une journée ne s’est passée sans qu’il ne défende l’idée que le quartier construit sur le chenal depuis des générations n’avait rien à voir avec les « cuvette s mortifères » de la Vendée. Et qu’on ne pouvait pas d’un coup de crayon rayer des maisons et déloger leurs habitants. 

Nouveau combat

Le week-end dernier, Olivier Schmit a officiellement passé le témoin à Henri Gomes jusqu’à présent trésorier et autre pilier de l’association. Si le combat n’est pas totalement terminé pour l’association, « les protections et les aménagements promis » sont désormais entre les mains de la mairie et de la Communauté de communes selon lui. Mais l’ex-président ne décroche pas tout à fait et s’est trouvé un nouveau combat : la politique. Il figure sur la liste municipale encore officieuse menée par Gérard Delsuc, déjà à la tête d’une petite entreprise de poissons fumés.

samedi 21 septembre 2013

Réunion d'information le samedi 21 septembre à Boyardville

Chers adhérents, chers amis,

Les conclusions de notre rendez-vous du 10 septembre à Paris n’ont pas été aussi positives que celles que l’on nous avait initialement laissé pressentir.

Des interventions malencontreuses et inattendues, pendant cette réunion, de personnes extérieures à l’A.S.S.B ont compliqué et brouillé la lisibilité de certains dossiers.

En conséquence de quoi, les autorités présentes se sont orientées, en dernier ressort, vers des décisions qui retardent les échéances initialement prévues, tout en nous affaiblissant. Néanmoins, nous restons optimistes sur l’issue de nos dossiers.

Nous vous convions à assister à une réunion d’information au cours de laquelle nous répondrons à vos questions :

Le samedi 21 septembre à 11h00 à la Capitainerie

A l’issue de cette réunion notre Président Olivier SCHMIT passera le témoin comme il l’avait annoncé lors de la dernière Assemblée Générale.

Un buffet sera proposé à l’occasion de son départ.

Le Conseil d’Administration .

vendredi 13 septembre 2013

A Boyardville, les sinistrés attendent toujours une solution

Les propriétaires expropriées après Xynthia reviennent sans réponse de Paris. Leur sort n’est toujours pas réglé.
sud-ouest Publié dans Le Sud-Ouest
le 13/09/2013
Ecrit par
Agnès lanoëlle
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Depuis plusieurs mois, Olivier Schmit (ici à gauche, avec un sinistré) bataille pour régler le sort des propriétaires expropriés à Boyardville. (photo A. L.)
L’Association pour la sauvegarde du site de Boyardville (ASSB), le député-maire Didier Quentin et le maire de Saint-Pierre-d’Oléron Patrick Moquay se demandent encore pourquoi ils sont montés à Paris, mardi, au ministère de l’Écologie. Alors qu’ils attendaient des réponses précises sur la situation des 11 maisons et des cinq appartements sous le coup d’une expropriation après la tempête Xynthia, le cabinet ministériel n’a fourni aucune solution.
« Nous étions très optimistes sur cette réunion, déjà promise il y a six mois. Mais on s’est vite rendu compte qu’il n’y aurait rien », commente Olivier Schmit, président de l’ASSB.
Depuis des mois, l’association tente de trouver des solutions juridiques pour permettre aux propriétaires de vivre chez eux tout en respectant les nouvelles contraintes. Car, paradoxe de la situation, deux de ces maisons condamnées à la destruction par l’État ont reçu des mêmes services des permis de construire pour réaliser des travaux ! Lesquels sont faits.

Deux autres ont également obtenu un permis pour construire des refuges. Mais quid des autres habitations que l’État veut rayer de la carte, alors qu’elles sont là parfois depuis plusieurs générations ?

Quant à la situation des cinq appartements (certains propriétaires veulent vendre, d’autres refusent) liés par une copropriété, le dossier semble inextricable.

Néanmoins, le ministère a donné quinze jours à la nouvelle sous-préfète de Rochefort, Magalie Selles, qui a pris ses fonctions début septembre, pour se rendre à Boyardville et évaluer la situation au cas par cas.

« Je reste très positif », assurait Olivier Schmit au lendemain de sa visite à Paris.

Le président de l’ASSB va devoir reprendre l’histoire à zéro, même s’il estime que c’est réellement la dernière ligne droite.

Quarante-trois mois après la tempête Xynthia, certains propriétaires sont toujours dans l’incertitude la plus totale.

après xynthia : aucune réponse précise du ministère

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le 13/09/2013
Ecrit par Florence Guilhem
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Plusieurs associations de sinistrés de Boyardville et des élus avaient rendez-vous, le 10 septembre, au ministère de l'Ecologie, pour faire le point sur les onze maisons et cinq appartements encore menacées par une expropriation. Ils sont revenus bredouilles.

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lundi 12 août 2013

Compte rendu de la réunion du 31 août 2012 au Ministère de l Ecologie

Après un rappel de la situation dans laquelle se trouve Boyardville suite à l'application des directives de l'administration et à la gestion de l'après Xynthia, nous avons pu balayer dans le détail tous les problèmes soulevés par l'application de la doctrine de l'état.

Etaient présents :

Pour l'Etat et le gouvernement

- Mme Marie Renne, conseillère risques et milieux naturels auprès de Mme Batho Ministre de l'écologie.
- Mme Levrault, directrice à la direction générale de la prévention des risques
- M. Poupel, chef de bureau de l'action territoriale à la direction générale de la prévention des risques

Pour les élus locaux

- M. Dudrouillet, attaché parlementaire de M. Quentin
- M. Moquay, Président de la Com. Com. D'Oleron
- M. Proust, Maire de ST Georges
- M. Malbault, conseiller de ST Georges

Pour l'A.S.S.B.

- M. Olivier Schmit, Président
- M. Henri Gomes, Vice-président
- M. Jacques Jézéquel, Trésorier
- M.Charles Baranez, Conseiller juridique

Après un rappel de la situation dans laquelle se trouve Boyardville suite à l'application des directives de l'administration et à la gestion de l'après Xynthia, nous avons pu balayer dans le détail tous les problèmes soulevés par l'application de la doctrine de l'état.

Pendant plus de deux heures où tous les participants ont pu s'exprimer, ont été évoqué :
- le manque de cohérence des services de l'état, la précipitation avec laquelle ont été prises les décisions poste Xynthia.
- La situation géographique de Boyardville protégé des vagues déferlantes et refuge pour les marins lors des tempêtes.
- Le problème des protections et leur efficacité.
- La définition des cuvettes toujours présente dans le langage de l'administration.
- La différence de traitement constaté entre Ré, Oléron, les Boucholeurs, Chatelaillon.
- La référence du nivellement, seuil ou plancher, qui demande à être précisée.
- Le manque de directive technique permettant la construction d'un refuge acceptable par l'administration.
- La différence de traitement faite entre les permis de construire acceptés avant Xynthia , juste après Xynthia et aujourd'hui.
- L'augmentation de population résultant de l'ajout d'un étage.
- Les éléments permettant la mise en sécurité des personnes à l'intérieur des maisons et le contrôle des dispositifs préconisés.

Nous avons rappelé la mise en place, à Boyardville, des dispositifs de protections: sirène, plan de sécurité et d'évacuation (P.C.S.), P.A.P.I .
Un vif échange a concerné le volet juridique lié aux achats à l'amiable des propriétés sinistrées et le respect de la loi Barnier. Il a été demandé à plusieurs reprises pourquoi le comparatif coût protections/coût expropriation n'avait pas été réalisé avant de lancer les opérations de rachat.
Le devenir des maisons achetées par l'état et particulièrement de celles classées ou emblématiques, a permis d'aborder les conséquences de leurs éventuelles destructions.

Le cabinet du ministre va demander aux services de l'état et à Madame la Préfète un état des lieux sur les maisons encore concernées par une éventuelle procédure d'expropriation, afin de préciser si des travaux y ont été réalisés avec ou sans permis de construire, ou si des demandes de permis sont en cours.

La conseillère auprès du Ministre s'est engagée à répondre à nos questions dans un délai d'un mois environ.
Elle nous a été rappelé que sa priorité reste la mise en sécurité des personnes, que la doctrine de l'état doit être cohérente, équitable et objective et que les décisions prises respecteront ces principes.

Le principe d'une mission diligentée par les services de l'Etat a été arrêté afin de vérifier sur place la cohérence des décisions prises concernant les maisons qui restent touchées par une éventuelle expropriation.
Les résultats de cet examen devraient être présentés à l'occasion d'une prochaine réunion.

le Président
Olivier Schmit

vendredi 9 août 2013

Ils n'iront pas sur le pont

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le 09/08/2013
Ecrit par Florence Guilhem

L'association de sauvegarde des sites de Boyardville avait menacé d'investir le pont le week-end du 15 août. Elle vient de reporter son action. Explication
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mardi 6 août 2013

Communiqué du 06 Août 2013

Le conseil d’administration de l’A.S.S.B. c’est réuni mardi 6 Août, à l’ordre du jour, l’étude des actions à mener face à l’inertie des services de l’état. Le députe maire de Royan Didier Quentin ayant eu confirmation le 02 août 2013 que le ministère de l’écologie recevra l’association en septembre, les membres présents ont décidé à l’unanimité de reporter les actions envisagées et d’attendre les résultats de la prochaine réunion avant toute nouvelle décision. Nous restons vigilants et attendons confirmation de la date de notre entrevue avec l’administration.

 Le Président Olivier Schmit

vendredi 2 août 2013

le PAPI d'Oléron se fait attendre : la faute à qui?

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le 02/08/2013
Ecrit par Florence Guilhem
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Les travaux programmés dans le cadre du Programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) de l’île d’Oléron n’ont toujours pas commencé. À Boyardville, ce sont 7,33 millions de travaux qui sont prévus.

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Les sinistrés de Boyardville se rebiffent contre l'état

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le 02/08/2013
Ecrit par Florence Guilhem
Après trois ans et demi d’échanges avec les services de l’État et de propositions, l’Association pour la sauvegarde du site de Boyardville a décidé, en assemblée générale, le 28 juillet dernier, de changer sa stratégie. Après le dialogue, l’heure de l’action a sonné.

Ras-le-bol général des sinistrés de Xynthia, à Boyardville, face à un État inaudible.

Quand la méthode “douce” ne débouche sur rien, la méthode “forte” est le dernier recours. C’est ce virage à 1 80 ° que vient de prendre l’Association pour la sauvegarde des sites de Boyardville (ASSB), le 28 juillet dernier, lors de son assemblée générale, devant une bonne centaine de ses adhérents (417 à jour de leur cotisation, ndlr). L’association leur a en effet proposé d’organiser une marche silencieuse sur le pont de l’île d’Oléron, autour du week-end du 15 août.
"Jusque-là, l’association a toujours été soft dans ses démarches, précisait le président de l’ASSB, Olivier Schmit. Mais on ne voit toujours pas les protections de défense contre la mer se faire. On ne voit pas non plus les maisons achetées par l’État (40 à ce jour, ndlr) se déconstruire, ni aucun aménagement s’esquisser. Par ailleurs, Boyardville attend toujours la réponse du ministère de l’Écologie sur les 12 maisons et 5 appartements encore menacés par une expropriation. Comme cela ne va pas assez vite, nous vous proposons de manifester sur le pont d’Oléron lors d’un prochain week-end de grande affluence, comme celui du 15 août, par exemple.
Une fois la surprise passée, la plupart des adhérents se montraient enthousiastes et validaient la proposition. Une adhérente, Isabelle Baranez, faisait cependant remarquer que si la proposition était plus que tentante, une mobilisation sur le pont est illégale. Il faudra s’attendre à des arrestations et des gardes à vue.” Avant d’ajouter: “ Se faire entendre, oui, mais de façon légale, ce serait bien mieux ” . “ Nous sommes d’accord. Nous avons agi dans la légalité durant quarante mois, et cela n’a rien donné. Il nous faut maintenant obtenir du concret ”, répondait le président de l’ASSB. Pour contourner la difficulté, un adhérent proposait, lui, de tous se réunir sur le pont en vélo, et de le traverser dans les deux sens. Ralentis sement garanti, sans pour autant être dans une configuration de blocage du pont. L’ASSB décidait d’étudier cette piste, comme la date la plus opportune à arrêter. Affaire à suivre, donc. Il aura fallu trois ans et demi avant que l’ASSB ne se décide à intensifier son action. Petit retour en arrière. Depuis le passage de la tempête Xynthia, en février 2010, et la définition des zones de solidarité (ex-zones noires), l’association s’est évertuée à dialoguer avec l’État, en lui présentant des propositions pour sauver de la destruction les maisons et appatements menacés par une éventuelle expropriation, dans le respect de la doctrine nationale arrêtée. Si son combat a permis de restreindre le nombre de maisons vouées à être démolies (140 au départ), reste à ce jour 12 maisons et 5 appartements encore touchés par cette menace
Ce sont pour ces dernières propriétés que l’ASSB a repris son bâton de pèlerin afin de plaider son dossier auprès du ministre de l’Écologie d’alors, Delphine Batho, désignée après la victoire de François Hollande à la présidentielle de mai 2012. Une première réunion était fixée au ministère le 12 septembre 2012. Ce dernier promettait de dresser un état des lieux pour les maisons concernées. Aucune suite n’a jamais été donnée. Un deuxième round avait lieu au même ministère, le 24 janvier 2013
L’ASSB était alors accompagnée parle préfet de Charente-Maritime, Béatrice Abollivier, et le président de la Communauté de communes de l’île d’Oléron, Patrick Moquay. L’association présentait des propositions permettant aux derniers sinistrés de se mettre en sécurité, à leur frais. La directrice adjointe du cabinet de Delphine Batho s’engageait à communiquer, sous deux mois, les décisions de l’État. Silence radio à ce jour. 

  Les élus entrent dans la danse

L’association multiplie alors courriers et mails. En vain. Elle décide de faire entrer dans la danse les élus oléronais, à qui elle fait signer, en mai dernier, une lettre de soutien. Le député-maire de Royan, Didier Quentin, ainsi que le vice-président du Conseil général de Charente-Maritime, Jean-Paul Peyry, apposent également leur signature. Toujours rien. Le président du Conseil général, Dominique Bussereau, et les sénateurs Michel Doublet et Daniel Laurent, en font de même. Toujours rien.

Le 4 juillet, Didier Quentin envoyait un courrier au nouveau ministre de l’Écologie, Philippe Martin, désigné après l’éviction de Delphine Batho. Il semblerait que le député-maire ait obtenu que l’ASSB soit reçue en septembre, au ministère. Mais aucune confirmation de sa part n’est par venue à ce jour, à l’ASSB. En désespoir de cause, celle-ci vient de décider de changer sa stratégie, espérant que la médiatisation du dossier, grâce à la mobilisation sur le pont d’Oléron, changera la donne, tant au sujet des maisons et appartements sur lesquels pèse encore une menace d’expropriation que sur les travaux de défense àréaliser.
Article Ecrit par Florence Guilhem - Journal du Littoral du 02/08/2013

mardi 30 juillet 2013

Lettre de Mr Quentin à Madame Paquita Morellet-Steiner - Ministère de l'écologie

Madame la Directrice - Adjointe de Cabinet,
Dans la perspective d'une réunion de travail entre votre département ministériel,les élus et les responsables de l'Association des Sinistrés du Site de Boyardville (ASSB) début septembre, je me permets d'appeler, de nouveau, votre attention sur les conséquences ...
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Courrier complet
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lundi 29 juillet 2013

Ile d'Oléron : les sinistrés de Boyardville attendent des réponses

Plus de 200 personnes étaient réunies dimanche matin par l’Association pour la sauvegarde du site de Boyardville .
sud-ouest Publié dans Le Sud-Ouest
le 29/07/2013
Ecrit par Charlotte Laurent
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Entre Fabrice Favoccia (à gauche) secrétaire général et Henri Gomes vice-président (à droite),
Olivier Schmit, président de l’ASSB, au centre, a annoncé hier sa future démission. (Photo C. L.)

«Toujours silence radio », assène Olivier Schmit, président de l’Association pour la sauvegarde du site de Boyardville (ASSB). Lors de son assemblée générale d’hier matin, en présence du maire de Saint-Georges, Eric Proust, de Patrick Moquay, maire de Saint-Pierre et président de la Communauté de communes, et de Jean-Paul Peyry, vice-président du Conseil Général, ce mutisme du gouvernement était sur toutes les lèvres
Depuis la réunion au ministère du 24 janvier dernier, l’association attend le verdict de l’État quant aux solutions juridiques concernant les six logements qu’elle défend contre l’expropriation, ainsi que les aménagements de protection du site. Ces six habitations appartiennent toujours à la « zone de solidarité », qui correspond à l’ancienne zone noire établie dans la précipitation suite à la tempête Xynthia de février 2010. Un tracé qui concernait au départ 140 maisons.
Un rendez-vous confirméQuarante d’entre elles ont été achetées par l’État, les autres en sont sorties. Aujourd’hui, les habitants de ces six derniers logements sont dans l’incertitude. Ils ne savent pas s’ils pourront y rester ou s’ils devront les quitter. Tous sont inquiets pour leur sécurité. Coups de téléphone, emails, lettres d’élus, rien n’y fait. L’association guette la confirmation d’une nouvelle réunion au ministère, début septembre prochain. « Inertie », « attentisme », autant de termes employés par les adhérents pour qualifier la politique du gouvernement. La veille, le député Didier Quentin est tout de même parvenu à joindre la directrice adjointe du cabinet du nouveau ministre de l’écologie, Philippe Martin, confirmant ce rendez-vous. Mais toujours pas de lettre officielle, Olivier Schmit reste « dubitatif face à la parole de l’État ».
« Mais on ne va pas en rester là », affirme-t-il. Pour que le dossier avance, l’association veut changer de ligne de conduite. Jusque là, elle avait fait le choix de la discussion. « Cela fait quarante mois que Xynthia est passée, et on est dans l’attente », regrette Olivier Schmit

La démission du présidentPour accélérer le processus, il propose une marche silencieuse sur le pont de l’île d’Oléron, un jour de grand départ du mois d’août. L’objectif ? Bloquer le pont. Il insiste : « C’est l’État qui nous pousse à agir comme cela. » Les applaudissements fusent. A pied, ou en vélo, l’association se laisse encore un temps de réflexion sur les modalités de cette action coup de poing à la date encore indéterminée.
Avec cette manifestation, la réunion au ministère en septembre, Olivier Schmit attend la fin des négociations pour officialiser sa démission, annoncée lors de l’assemblée générale. « Pour éviter les conflits d’intérêt », parce qu’il a décidé de rejoindre la liste électorale de Gérard Delsuc, qui se présentera aux municipales de 2014. Le futur candidat, fabricant oléronnais de saumon fumé, dévoilera son programme à l’automne prochain.
« On peaufine les dossiers, au niveau communal et départemental, explique-t-il, cela fait maintenant un an que le groupe se forme. » Un groupe aux tendances politiques diverses, qui n’est soutenu par aucun parti politique.
Henri Gomes, vice-président de l’association, s’est adressé aux adhérents : « Il faut que l’association tienne debout. On a un joyau en perdition, nous sommes en danger. »

Demoiselle FM du 29 juillet 2013

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Demoiselle FM le 29 Juillet 2013 à 07h14

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mardi 16 juillet 2013

Lettre de Soutien de Mr Bussereau

Conscient de la longueur des procédures, Mr Dominique Bussereau, président du Conseil Général de Charente Maritime, souhaite raccourcir les délais.
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mercredi 10 juillet 2013

Lettre de Didier Quentin à Philippe MARTIN, Ministre de l'Ecologie

Monsieur le Ministre,
Au lendemain de votre nomination à la tête du Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie, dont je vous félicite, je me permets d'appeler votre attention sur les conséquences de la tempête Xynthia de 2010 dans l'ïle d'Oléron...
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mardi 25 juin 2013

Mr Schmit, président de l'ASSB sur RMC


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Mr Olivier Schmit Président de l'ASSB sur RMC
Emission "Bourdin and co" du 25.06.2013
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vendredi 14 juin 2013

Charente-Maritime : pas de digues avant... 2015

Les propriétaires des maisons qui peuvent être expropriés devaient être recontactés en avril....

sud-ouestPublié Dans Sud Ouest
le 14/06/2013
Par Marie-Claude Aristégui


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Lionel Quillet. (Photo Archives Xavier Léoty)

En moins d’un mois, l’optimisme (relatif) du conseiller général Lionel Quillet, le monsieur digues en Charente-Maritime, s’est transformé en pessimisme définitif. À tel point qu’il dit avoir proposé à Dominique Bussereau sa démission de la présidence de la mission Littoral chargée à l’échelon départemental de la mise en œuvre du plan digues. Rappelons que le Conseil général est maître d’ouvrage pour nombre de chantiers (excepté La Rochelle et Châtelaillon-Yves). Lionel Quillet ajoute : "Lundi, en session du Conseil général, je vais proposer que l’on arrête tout ".

Le 16 mai dernier, le même Lionel Quillet annonçait qu’en principe, en 2014, cinq ou six programmes de protection contre les risques de submersion se concrétiseraient. Jeudi, en ouverture de la réunion de la Communauté de communes de l’île de Ré, il a dit et répété que rien ne serait construit en 2014. Qu’il faudra attendre 2015 et encore…

Les seuls ouvrages devant être réalisés sont ceux prévus en 2013 : Boutillon à l’île de Ré, deuxième tranche de la digue ouest de Charron, (à partir de juin 2013) et à Port-des-Barques.

"Et tout cela ne figure pas dans le plan digue, ce sont des coups partis", insiste Lionel Quillet. Quelles informations a-t-il reçu pour expliquer ce changement d’attitude et ce défaitisme affiché ? Il répond que c’est justement l’absence de réponses à ses questions qui justifie sa réaction. "Si, mettons en septembre, au plus tard, nous n’avons pas de réponses, il sera impossible de faire quoi que ce soit en 2014. Or Xynthia, c’était en 2010 !", précise-t-il.

Ce qui, surtout, a motivé sa colère, c’est le PPRL (Plan de prévention des risques littoraux) dont les premières cartes ont été présentées par la préfète, aux élus de l’île de Ré, en début de semaine.

"Avec ce PPRL, dans le canton nord aucun aménagement ne sera possible même dans les centres bourgs. Aux familles qui possèdent des maisons depuis 400 ans, on devra dire, n’y touchez plus, pas de travaux, même pas un étage car de toute façon, vous serez submergés !", explique-t-il.

Tous les maires rétais sont mécontents. Même ceux du canton sud comme Patrice Raffarin ou Léon Gendre (La Flotte) que l’on sait pourtant peu enclin à soutenir Lionel Quillet. Les élus ont jusqu’au 15 juillet pour faire part de leurs observations.

Pour l’établissement des PPRL, sont pris en considération le réchauffement climatique, les ouvrages de protection déjà édifiés mais aussi leurs éventuelles défaillances. Quant aux ouvrages à venir, il faut qu’à la fin de la procédure PPRL, leur réalisation soit au moins lancée.

"L’État est dans une position de repli stratégique. Il avance très vite sur les PPRL. C’est tout. Et dans leur élaboration, rien de ce que nous avons fait n’est considéré. à l’île de Ré, on a déjà construit pour 14 millions d’euros. L’état prend en compte le risque maximum et considèrent que toutes les digues peuvent céder à la fois. C’est la théorie de l’apocalypse. Donc à quoi bon…"

"Je n’oserai plus aller à Charron leur dire qu’il n’y aura rien en 2014, ni à Boyardville, etc. J’ai fait tout ce que j’ai pu mais là, je ne peux plus assumer."